Le Japon dispose d'une nature abondante, qui lui procure une grande variété de produits de qualité. Parmi eux se cachent des produits qui pourraient potentitellement être exploités à l'étranger... Le JETRO et le Ministère de l'Agriculture lancent donc un projet d'aide à l'exportation, qui a pour objectif de repérer des produits qui pourraient correspondre à la demande du marché international et de les tester à la vente. Tout d'abord, quatre jurys de professionnels sont constitués en France, aux Etats-Unis, en Thaïlande et au Vietnam. Ils vont devoir examiner et choisir ceux qui seront retenus parmi plus de 700 candidats. Lesquels auront la chance de commencer à être exportés ? Rencontreront-ils le succès ? Découvrons ces producteurs plein d'espoir et les jurys qui les examineront !
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« Débutant : la nouvelle sélection de produits japonais » : un projet de développement de l'exportation
Le Ministère de l'Agriculture et la Japan External Trade Organization (JETRO) ont décidé d'apporter une aide aux produits non encore exportés qui pourraient rencontrer une demande à l'étranger. Plus de 700 produits se sont portés candidats.
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Des jurys de spécialistes dans 4 pays
En France, aux Etats-Unis, en Thaïlade et au Vietnam, des professionnels connaissant bien le marché local (chefs cuisiniers, importateurs...) forment des jurys qui devront sélectionner 50 produits (25 seulement en Thaïlande). Les vainqueurs pourront être testés à la vente dans le pays en question.
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Comment faire pour assurer leurs ventes ?
Pour conquérir les marchés étrangers, leur marketing sera déterminant, sans négliger la mise en valeur de leur histoire, leur contexte, leur provenance.
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Une cheffe d'entreprise de 80 ans lance son miso au yuzu à la conquête des marchés étrangers
Tokushima est la 2e région productrice de yuzu au Japon. Une marque locale vend des produits à base ce « kitô yuzu » : la société Yurikko. Misawa Sumie l'a fondée en 2005, à 65 ans.
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Les candidats de la société Yuzurikko
Le miso au yuzu est un condiment composé de miso sucré auquel on a incorporé la peau râpée du yuzu. Il s'agit d'une recette familiale traditionnelle de Tokushima. Lorsqu'elle a découvert que les restes de yuzus dont a extrait le jus étaient jetés, Mme Misawa fonde une société qui en récupére la chair et la peau, perpétuant ainsi la recette régionale.
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Un yuzu sans pesticides
Le yuzu utilisé par Yuzurikko est un fruit produit localement, ne contenant aucun pesticide. Cependant, justement parce qu'ils n'en contiennent pas, ces fruits sont souvent abîmés et peu propices à la vente. Les producteurs régionaux, souvent âgés, n'ont pas la possibilité d'utiliser des pesticides, par manque de moyens et de connaissance des produits. Mme Misawa leur achète alors ces invendus et utilise le fruit entier, sans pesticide ni conservateur. Comment son miso au yuzu 100 % régional sera-t-il reçu à l'étranger ?
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Après 2 ans de développement, les nouilles au konnyaku partent à la conquête du monde
Le col de Kahada se situe dans le département de Mie. Ses rivières très pures serpentent entre les montagnes. Dans un tout petit village de la région, la sociétéUenoya produit du konnyaku depuis 1958.
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Les nouilles au konnyaku Kahada
Sasaki Kôtarô, 3e gérant d'Uenoya, se lance à la conquête des marchés étrangers avec son konnyaku. Jusque là, il se rendait dans des salons internationaux, où il s'est rendu compte qu'en dehors du Japon, le konnyaku est très mal connu. Il décide de créer une nouvelle recette de nouilles de konnyaku.
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Le marché « sans gluten »
Le gluten est une protéine contenue dans les céréales comme le blé. A l'origine, des recettes sans gluten ont été conçues pour les personnes allergiques, mais elles connaissent aujourd'hui un essor mondial. Les nouilles de konnyaku, à base de konjac, sont naturellement sans gluten et très faibles en calories comparées aux autres types de pâtes. Très bonnes pour la santé, ne seraient-elles par un excellent candidat à l'exportation ?
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L'odeur particulière du konnyaku
A l'étranger, l'odeur du konnyaku peut être mal perçue. M. Sasaki essaie donc d'y trouver une solution... Il la trouve dans sa propre région. Tout d'abord : dans son village d'Iitaka, les rivières venant des montagnes y sont très pures. Et comme le konnyaku est fait à 90% d'eau, cela a contribué à adoucir son odeur. Ensuite, le konnyaku est préparé à base de farine de konjac mélangée à de l'eau. Au départ, il pense à ajouter de la farine de blé, mais il lui faut conserver son aspect sans gluten... Il pense donc à de la farine de riz complet. Les nouilles prennent une belle couleur jaune, et le parfum du riz complet vient encore adoucir l'odeur caractéristique du konnyaku.
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Surmonter le défaut du riz complet
Pourtant, les machines de son usine ont du mal àincorporer la farine de riz complet : elle se mélange mal à l'eau, ce qui altère la qualité du produit. Après 2 ans de tentatives infructueuses, il trouve enfin le moyen d'incorporer la farine, et les nouilles de konnyaku Kahada sont enfin prêtes.
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Les jurys commencent leurs examens
En France et en Thaïlande, des chefs étoilés participent aux examens. Plus globalement, les 4 jurys se composent de spécialistes, acheteurs, etc, qui vont délibérer pour sélectionner les meilleurs produits. Lesquels seront retenus ?
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